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Arturo naît en 1892 et décède en 1981 à Valence. C'est dans l'atelier de son oncle qu' avec son frère (Vicente) ils s'initient aux arts graphiques. Il s'inscrit aux cours du soir des beaux-arts de Valence. Dès 1913, il participe à des concours d'affiches, il est primé plusieurs fois à Valence et Madrid. Il s'empare des techniques de lithographie et s'intéresse à toutes les écoles graphiques et artistiques.
Dès juillet 1936, il participe au syndicat de la CNT de Valence. Il développe un style très reconnaissable issu du dadaïsme et constructiviste. Il produit beaucoup pour le comité national de propagande de la CNT et aussi pour le PSOE. En dehors des affiches, A. Ballester produit aussi des couvertures de revues ou de livres, cartes postales dont une série sur l’enfance en collaboration avec Antonio Machado.
Le sort des enfants sera un de ses thèmes favori, il met toujours sur un pied d’égalité garçon et filles et n’hésite pas à aborder –en pleine guerre- la sauvegarde de la nature et de la biodiversité.
Après la défaite, Arturo Ballester reprend son activité de graphiste et d’affichiste, notamment des cartes postales et des affiches de cinéma à partir 1941 et au moins jusqu’en 1954. En 1979, à Valence une exposition sur son œuvre (surtout les affiches de la Guerre) lui permettra de re-faire l’actualité.
A son décès, seulement 15 personnes l'accompagneront au cimetière. Aujourd'hui une rue de Valence porte son nom !!!!
Si le 19 juillet sera glorifié par les libertaires jusqu’à la fin du conflit, le traitement (texte et composition graphique) de chacune des affiches dépend du contexte dans lequel elle s’inscrit. C’est ainsi qu'Arturo Ballester et son frère Vicente aborderont cette date par des thèmes différents selon le moment où les affiches sont conçues : 1936, 1937,...
Voici une des affiches de la CNT les plus connue... ou presque, car le texte de cette version est très enigmatique. Graphiquement nous retrouvons les codes habituels des affiches libertaires : Liberté, construction d'une nouvelle société et dénonciation des oppresseurs. Le dessin prend presque toute la place avec ce paysan méditerranéen (au visage buriné)...
Voici une des affiches de la CNT les plus connue, enfin une version de cette affiche. Graphiquement nous retrouvons les codes habituels des affiches libertaires : Liberté, construction d'une nouvelle société et travail pour vaincre le fascisme. Le dessin prend presque toute la place avec ce paysan méditérannéen (au teint buriné) qui brise ses chaînes. A....
Le Parti Syndicaliste (fondé par Angel Pestana lors d'une scission de la CNT), édite plusieurs quotidiens dont celui-ci à Valence. Arturo Ballester y représente le trio habituel de la représentation du Peuple : Un milicien (ou soldat), un ouvrier et une femme.
Affiche éditée par une coopérative (liée à l'UGT) fondée pour pouvoir exportée des agrumes dans les pays démocratiques et ainsi récolter des devises afin d'acheter du "blé" et (surtout) des armes. La CLUEA fût équivalent de la CEA pour les libertaires. Elle mena le même type de campagne.
Certainement une des plus belles affiches de la Guerre d'Espagne. La force de cette affiche est inversement proportionnel à l'efficacité de l'aviation républicaine. Sur les affiches antifascistes, l'avion apparaît très majoritairement plutôt comme porteur de terreur et de bombes que comme défenseur de la république.
Très largement inspiré par les techniques de l'affiche publicitaire. "On" reconnait sans peine les produits de la région Valence : orange, tomate, raisin, etc. Les couleurs utilisées ressemblent étrangement aux affiches des années 1970 : The fruit of the Loom !
C'est la seconde affiche sur ce thème, la première fût d'abord éditée par la CNT de Catalogne (en catalan et dessinée par C. Fontseré). Le thème est repris par le comité national de la CNT avec un texte nettement plus court et moins revendicatif. C'est le thème central de la propagande libertaire de début 1937. Il faut en même temps faire la guerre et...